Le funéraire


« La mort on l’enregistre et puis c’est tout. Il faudrait marquer le fait qu’un citoyen part. La différence entre le mariage et la mort, c’est que le premier on l’organise. »

Participante à la démarche de Dialogue Citoyen Les obsèques civiles, parlons-en.

Nos actions sur le funéraire

Plan 9 accompagne les collectivités territoriales, les associations et les entreprises à co-construire avec la population une stratégie funéraire en prise avec les évolutions de la société.

Pour certain·es, la mort est un adieu (une fin) ou un au revoir (une pause). Pour d’autres, c’est une poursuite des relations par d’autres moyens. Nous explorons des médiums (au sens d’outils et non de gens qui voient des trucs) qui matérialisent ces relations.

Nos imaginaires se sont pas peuplés que par les vivant·es et les mort·es. Ils sont aussi habités par des non-vivants et des morts-vivants. La peur que de mal morts viennent nous chasser ou nous dévorer nous en apprend beaucoup sur notre société.

Zoom sur le patchwork funéraire

Littéralement « patch-work » désigne l’art de rassembler des morceaux pour les faire tenir ensemble. La chercheuse Géraldine Chouard parle « du pouvoir fédérateur du patchwork, capable de rassembler les morts et les vivants. »

Car le patchwork est également un art de raconter des histoires, de représenter les moments précieux de la vie, de la naissance (crib quilt) à la mort (mourning quilt) des individus mais aussi la mémoire collective des disparus .

Nous expérimentons actuellement des ateliers de patchwork funéraire.