Comprendre l’interdit réel derrière l’expression « la mort est tabou »
Le Je de ce journal est celui d’Elvire Bornand
J’ai commencé à m’intéresser à la mort en étudiant les films d’horreur, c’est-à-dire la mort comme dispositif de de renforcement ou de dénonciation des normes sociales et des rapports de domination.
C’est beaucoup plus tard en commençant à travailler sur le deuil dans le cadre d’un projet porté par l’agence Les beaux jours pour l’association Dialogue et solidarité que j’ai vraiment pris conscience de la diffusion de cette affirmation : « la mort, c’est tabou« .
Je pense que c’est un leurre mobilisé consciemment ou non pour éviter coûte que coûte de nommer la perte que l’on redoute réellement.
Ce journal commencé en juillet 2024 est une tentative d’exploration de cette piste de recherche. J’ai décidé d’écrire une nouvelle entrée du journal chaque fois que la mort s’invite dans ma vie personnelle, c’est-à-dire dans des circonstances qui sont sans rapport avec ma vie professionnelle.
Il s’agitions de tenir la chronique de la présence non sollicitée de la mort dans ma vie et de ce que cela me fait. Je ne tiens pas le compte de toutes les fois où dans les actualités ou dans la fiction une mort est représentée parce que la mort est partout.
J’écris quand la mort me touche.
Je tiens la chronique de toutes les fois où la mort me heurte, toutes les fois où dans l’omniprésence de la mort dans les médias et dans nos vies, une mort particulière m’affecte et je me demande pourquoi celles-là n’ont-elles pas le même poids que les autres.
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